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Andrès Bodalo, militant du SAT emprisonné, débute une grève de la faim pour persécution au sein de la prison

Déclaration du Syndicat Andalou des Travailleurs

04/11/2016

« Andrès Bodalo débute une grève de la faim pour persécution au sein de la prison.

Andrès Bodalo a débuté hier soir une grève de la faim pour protester contre la persécution dont il est victime ces derniers mois. Bodalo, qui a dû être conduit deux fois à l’hôpital pour ses problèmes de cœur, a dû partager sa cellule avec un prisonnier condamné pour homicide.

En plus de cette cohabitation difficile, il a été humilié et menacé par un fonctionnaire de la prison qui lui a même dit devant ses enfants « Ici, tu vas morfler ».

Ce même fonctionnaire de prison, devant l’un des multiples problèmes de cohabitation dans la cellule, a pris parti contre Andrés pour un supposé manque de respect. Andrès a alors été condamné à passer quinze jours en cellule d’isolement et à rester trois mois en réadaptation, ce qui signifie qu’il ne pourra pas obtenir le régime de semi-liberté en janvier.

Bien qu’étant innocent et qu’ayant été injustement emprisonné, Andrès Bodalo a maintenu un comportement exemplaire. Malgré cela, il a été objet harcèlement, d’humiliations et de persécution. Soulignons que cette sanction arrive juste au « bon » moment pour qu’il ne puisse pas obtenir le régime de semi-liberté.

Il n’est plus question ici d’un innocent injustement emprisonné mais d’une personne qui reçoit un traitement abusif que n’importe quel humain dénoncerait. Malgré cela, Andrés est resté calme et silencieux, supportant toutes les provocations sans tomber dans le piège, a tel point qu’ils ont du inventer un supposé « manque de respect » pour le condamner doublement et lui faire rater le possible bénéfice du régime de semi-liberté.

Face à la situation qu’il subit, il s’est vu obligé de commencer une grève de la faim. Cependant, le syndicat veut rappeler qu’Andrès n’est pas dans des conditions de santé optimales. Au contraire, il a de grave problèmes cardiaques qu’une grève de la faim peut aggraver. Nous tenons pour responsables de la possible aggravation de l’état de santé d’Andrès les autorités pénitentiaires.

Pour cela, ce 9 novembre, tous les syndicalistes du pays nous nous rassembleront devant la porte de la prison pour exiger de nouveau sa liberté. »