AGTER, une association pour contribuer à Améliorer la Gouvernance de la Terre, de l´Eau et des Ressources Naturelles

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La gouvernance des forêts au Cameroun

La préservation des forêts du Bassin du Congo constitue un enjeu global pour l’humanité. Le Bassin du fleuve Congo est le deuxième plus grand bassin fluvial du monde. Il s’étend sur presque 530 millions d’hectares, dont 300 sont couverts par la forêt. On y trouve 70% de toutes les forêts d’Afrique, réparties entre six pays : le Cameroun, le Gabon, le Congo (Brazzaville), la République Démocratique du Congo, la Guinée équatoriale et la République Centrafricaine.

Fig. 1. Carte du Bassin du Congo (Source : World Resources Institute, Des forêts du bassin du Congo pour le climat global, 2011)

Ces forêts constituent un véritable réservoir de biodiversité et jouent aussi un rôle fondamental dans le maintien des équilibres environnementaux. Ces caractéristiques confèrent aux forêts du bassin du Congo la valeur d’un bien commun à toute l’humanité, tant pour la population actuelle que pour les générations futures. Leur altération, et a fortiori leur disparition, aurait des conséquences sur la vie de l’ensemble des humains au niveau global. La définition de politiques susceptibles de permettre leur préservation concerne pour cette raison tous les citoyens du monde.

Les forêts du bassin du Congo revêtent aussi une importance vitale pour les populations qui les habitent. Elles hébergent quelques 30 millions de personnes, et fournissent des moyens de subsistance à 75 millions d’individus. Les produits de ces forêts (fruits, champignons, petit gibier, poissons...) satisfont à une part importante des besoins de subsistance de ces populations (aliments, médicaments etc.).

Pour toutes ces raisons, aGter a réalisé un dossier de synthèse sur la gouvernance des forêts au Cameroun, avec les partenaires de la coalition Rights and Ressources Initiative (RRI), qui travaille à la reconnaissance et au renforcement des droits des populations et communautés forestières dans différents pays. Une étude similaire a été menée au Guatemala. Ces deux études ont pu être réalisées grâce à l’appui de la Fondation Ford.

Forêts du Sud Cameroun. Le fleuve Dja. (photo M. Merlet)

Vous trouverez la totalité de ce dossier sur le site de ressources documentaires d’aGter :

Fiches générales

- Fiche 1. Le Cameroun et les enjeux de développement liés aux ressources naturelles

- Fiche 2. Les forêts tropicales humides du Cameroun. Une première approche

- Fiche 3. De la gestion commune à la privatisation des terres et des ressources naturelles, un long processus qui débute avant l’indépendance du Cameroun

- Fiche 4. Les sociétés agro-forestières Bantoues du sud du Cameroun

- Fiche 5. Organisation sociale et systèmes de production agro-forestiers des Bakas

- Fiche 6. La réforme du régime forestier de 1994

- Fiche 7. Comment le dispositif de « foresterie communautaire » s’est-t-il inséré dans les systèmes de gestion des territoires forestiers par les communautés ?

Études de cas de quelques expériences d’application des dispositifs du cadre normatif sur la gouvernance forestière

- Fiche 8.1 . La « forêt communautaire » de Minko’o, Akontangan, Djop (MAD), arrondissement de Djoum, département du Dja-et-Lobo

- Fiche 8.2. La « forêt communautaire » de COVIMOF, département du Nyong-et-So’o

- Fiche 8.3. Les « forêts communautaires » de Ngoyla et la Coopérative Agro-Forestière de la Trinationale, Département du Haut-Nyong

Autres modalités d’articulation entre des dispositifs d’exploitation de la forêt et les systèmes de gestion locaux des ressources forestières : deux exemples d’une gouvernance souvent problématique

- Fiche 9.1 Quelques problèmes soulevés par les concessions forestières au Cameroun

- Fiche 9.2 Le dispositif de la « forêt communale » au Cameroun, l’illustration par la "forêt commuanle" de Djoum

- Fiche 10. Que retenir de ce voyage dans les forêts du Sud du Cameroun ?