La préservation des forêts du Bassin du Congo constitue un enjeu global pour l’humanité. Le Bassin du fleuve Congo est le deuxième plus grand bassin fluvial du monde. Il s’étend sur presque 530 millions d’hectares, dont 300 sont couverts par la forêt. On y trouve 70% de toutes les forêts d’Afrique, réparties entre six pays : le Cameroun, le Gabon, le Congo (Brazzaville), la République Démocratique du Congo, la Guinée équatoriale et la République Centrafricaine.
Ces forêts constituent un véritable réservoir de biodiversité et jouent aussi un rôle fondamental dans le maintien des équilibres environnementaux. Ces caractéristiques confèrent aux forêts du bassin du Congo la valeur d’un bien commun à toute l’humanité, tant pour la population actuelle que pour les générations futures. Leur altération, et a fortiori leur disparition, aurait des conséquences sur la vie de l’ensemble des humains au niveau global. La définition de politiques susceptibles de permettre leur préservation concerne pour cette raison tous les citoyens du monde.
Les forêts du bassin du Congo revêtent aussi une importance vitale pour les populations qui les habitent. Elles hébergent quelques 30 millions de personnes, et fournissent des moyens de subsistance à 75 millions d’individus. Les produits de ces forêts (fruits, champignons, petit gibier, poissons...) satisfont à une part importante des besoins de subsistance de ces populations (aliments, médicaments etc.).
Pour toutes ces raisons, aGter a réalisé un dossier de synthèse sur la gouvernance des forêts au Cameroun, avec les partenaires de la coalition Rights and Ressources Initiative (RRI), qui travaille à la reconnaissance et au renforcement des droits des populations et communautés forestières dans différents pays. Une étude similaire a été menée au Guatemala. Ces deux études ont pu être réalisées grâce à l’appui de la Fondation Ford.
Vous trouverez la totalité de ce dossier sur le site de ressources documentaires d’aGter :
Fiches générales
Fiche 1. Le Cameroun et les enjeux de développement liés aux ressources naturelles
Fiche 2. Les forêts tropicales humides du Cameroun. Une première approche
Fiche 3. De la gestion commune à la privatisation des terres et des ressources naturelles, un long processus qui débute avant l’indépendance du Cameroun
Fiche 4. Les sociétés agro-forestières Bantoues du sud du Cameroun
Fiche 5. Organisation sociale et systèmes de production agro-forestiers des Bakas
Fiche 6. La réforme du régime forestier de 1994
Fiche 7. Comment le dispositif de « foresterie communautaire » s’est-t-il inséré dans les systèmes de gestion des territoires forestiers par les communautés ?
Études de cas de quelques expériences d’application des dispositifs du cadre normatif sur la gouvernance forestière
Fiche 8.1 . La « forêt communautaire » de Minko’o, Akontangan, Djop (MAD), arrondissement de Djoum, département du Dja-et-Lobo
Fiche 8.2. La « forêt communautaire » de COVIMOF, département du Nyong-et-So’o
Fiche 8.3. Les « forêts communautaires » de Ngoyla et la Coopérative Agro-Forestière de la Trinationale, Département du Haut-Nyong
Autres modalités d’articulation entre des dispositifs d’exploitation de la forêt et les systèmes de gestion locaux des ressources forestières : deux exemples d’une gouvernance souvent problématique
Fiche 9.1 Quelques problèmes soulevés par les concessions forestières au Cameroun
Fiche 9.2 Le dispositif de la « forêt communale » au Cameroun, l’illustration par la "forêt commuanle" de Djoum
Fiche 10. Que retenir de ce voyage dans les forêts du Sud du Cameroun ?